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Pôle Gare
Lausanne ( 2017 - 2018)

Client
Pôle Gare
Lieu
Lausanne
Projet
Concours sur les espaces publics sous-gare
Année
2017 - 2018

L’idée, c’est d’exacerber les différences pour faire perdurer la cohabitation.
La gare ça va vite : des gens pressés, des parcours efficaces, on y viens …pour partir. Le quartier sous gare : c’est la classe ! On trouve tout, on s’y promène, on y vient pour y être.

Alors :
On fait un entonnoir pour les usagers de la gare, ( mais un bel entonnoir ! ludique ET panoramique) Et on plante une forêt (ou presque…) pour marquer le territoire du quartier.
Le pavées bordant la zone de la forêt servent de repoussoir aux gens pressée et aux valises à roulettes, l’alignement des arbres organisent une perspective et oriente les voyageurs vers le métro et le dépose minute.

Le sol de l’entonnoir est lisse il porte des signalétiques, la vue est dégagée sur le grand paysage au sud (On arrive à Lausanne !) et sur la façade signal de la gare au nord. Entre les deux : un trottoir roulant apprivoise la pente et nous parle des hardiesses techniques que la ville à toujours déployer sur cet axe de la ficelle.

A l’Est, le monde informe et tacheté de la forêt urbaine des Saugette deviens le cœur attendu du quartier. Le petit marché s’y loge au centre sur des plateforme de pavé comme dans la rue saint Laurent. La forêt répond aux aspirations d’espaces vert, mais aussi d’appropriation, de flânerie, de jeux. Les parcours ne sont plus tracés, ici chacun choisit, prend le temps et la place qui lui ai nécessaire.

C’est pas finis !
C’est pas finis parce que ça a commencé avant nous, avec une démarche participative…que nous proposons de continuer. Nous pensons que ce quartier (gens+lieu) est le sujet idéal pour pousser plus loin cette démarche.

Le projet est organisé autour de 4 zones ou objets qui possèdent chacune leur degré et leurs protocole participatif :

La zone de la forêt, les places pourpres, les points, les liens +++
Du plus participatif au moins participatif :
Le foret (une forêt de Tilleuls argenté ?) : c’est la zone la moins définis du projet donc la plus sollicité par le processus participatif. Elle possède une frange ou « orée » en pavé qui fait office de zone de négociation entre le monde de la gare mais également avec les habitants et les commerçants. Au centre, son sol est recouvert de stabiliser mais à chaque habitant de définir finement où se trouve la frange pavée et ou commence le stabilisé.

Dans la forêt, hormis les arbres et leurs anneaux de métal, il n’y a rien de fixe. Les anneaux sont comme des crocher sur un mur, des scènes de spectacle éphémères pourront s’y fixer, des banc s’y accrocher… ils sont des encrages dont l’usage est à déterminer.

Dans la forêt, le mobilier y est …mobile. Comme dans le jardin du Luxembourg, chacun déplace sa chaise pour attraper un rayon de soleil ou la meilleurs vue sur ces enfants. Et à chaque génération sa chaise !

Chaque groupe générationnel sera inviter à dessiner sa chaise idéal.

Les places pourpres : Elles sont pensées comme des salons urbain fixé comme des moules au front de la gare. Elles cherchent à concilier les univers et à capter au profit de l’espace sol les voyageurs et leurs temps de latence. Pour ces places nous proposons d’interpeller en priorité les commerçants du quartier pour une démarche participative ciblée propice à rendre plus attractif leur commerce et à rendre positif le contact avec une gare mutante. (par exemple : Faire des test sur leurs clientèle en déplaçant du mobiliers éphémères, travailler la question de l’ambiance lumineuse…)

Les points : matérialisé par deux plans d’eau et un lustre. Les points sont fixes dans leur localisation et leurs natures. Ils agissent dans la composition de façon déterminante en créant des centralités indispensables au projet. Il y a la fontaine au étoiles à côté du café du Simplon (quelques leds au fond de l’eau et la voute est renversée), la lune (un ciel rogné pour moitié par les nouvelles voies ferrées ? et voila la lune qui luit à perpétuité) et l’aurore qui colore sans tout dévoiler…

Mais quel est le chemin le plus court entre deux points ?
La zone de la forêt est sombre la nuit (les oiseaux sont ok) mais les chemins de traverse, ceux utiles ou rêvés, cela seront tracé par la lumière ET les habitants !

Les liens (plus classiquement appelés RUE) :Ce sont les zones les moins souples et appropriable du projet. Pour autant les liens ne sont pas uniformes, aucune recette pour nos champs Elysée, aucun système à étalé uniformément (d’où un projet exigent pour vous…)

Autour du concept de circulation se greffe des micros évènements, des traitements fragmentaire et circonstancié qui réinvente les rues au fils des évènements réel qui les animes (une entrée d’immeuble, un beau mur en pierres, un café prisé…) Ce sont les frange verte, essemées13 le long des voierie qui seront le support d’une appropriation possible par les habitants ( je choisis des bégonias ! et moi des choux…) 3 axes sont envisageables : L’appropriation par immeuble, l’appropriation par dame nature (3 -ème paysage), l’appropriation par une association/mouvement…les incroyable comestible ?